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histoire

de la piÑata

Il était une fois, bien avant Jules César, un jeu qui était pratiqué lors des vendanges dans le nord de l’Italie. On accrochait en haut d’un poteau une cruche en argile bourrée de gourmandises pour la casser ensuite à coups de bâton en faisant tomber, éparpillés en signe d’abondance, les cadeaux qu’elle renfermait.


C’est en Espagne, au temps de la conquête, que la piñata s’enracine dans les habitudes populaires, et ce sont les espagnols qui introduisent le jeu en Amérique Latine.

Au Mexique, les piñatas font partie des rites liés à la célébration de Noël qui, débute le 16 décembre avec les « posadas », synonyme de réjouissances avec le voisinage. Après la prière, les pères invitaient l’assistance à casser la marmite décorée qui symbolisait le mal, lequel devait être détruit à coups de bâton pour que les fruits et les bonbons, symboles du bien, échoient aux fidèles.

Ainsi naquirent les piñatas mexicaines.

Quelques historiens situent l’origine de la piñata en Chine, et Marco Polo l’aurait ainsi introduite en Italie. D’autres pensent qu’elle fut apportée en Espagne et en Sicile par les arabes. Ce qui est certain c’est que la “pignata italiana” fut présente dès les premiers Noëls au Mexique. Les artisans mexicains prirent les marmites et les transformèrent avec du papier de soie en oranges, papayes, soleils, étoiles, fleurs...

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